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du 13 au 16 mars 2016 (semaine 11)
 


- 16 mars 2016
- France
UN COURRIER ADRESSÉ AU PAPE

Des représentants de l’association de victimes du P. Preynat, du diocèse de Lyon, expriment leur incompréhension devant la gestion de l’affaire par le cardinal Barbarin et demandent à rencontrer le Pape.

Des victimes de l’affaire de pédophilie du P. Bernard Preynat, en région lyonnaise, ont écrit lundi au pape pour lui demander une audience privée et des explications, affirmant « ne pas comprendre » les propos tenus jusqu’à présent par les autorités religieuses au sujet de cette affaire.

Cet appel adressé par l’association "La Parole libérée" au pape François est signé de son président, François Devaux, avec Bertrand Virieux et Alexandre Hezez. Il intervient alors que plusieurs évêques français ont soutenu le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, mis en cause pour sa gestion du cas du prêtre pédophile mis en examen pour des faits commis entre 1986 et 1991.

Ce courrier, daté du lundi 14 mars, a été envoyé par voie postale et devrait également être transmis au pape François par des « autorités ecclésiastiques bienveillantes », selon Bertrand Virieux. « On n’a plus confiance dans notre diocèse qui est juge et partie dans ce dossier. On fait donc appel au Pape et on souhaiterait qu’il y ait un acte fort », explique-t-il, ajoutant : « ce n’est pas à nous de demander la démission du cardinal Barbarin mais au Pape d’en juger ».

Dans cette missive, les victimes assurent n’être animées « d’aucun esprit de vengeance ». « Les multiples victimes ne peuvent comprendre les paroles du P. Federico Lombardi (porte-parole du Vatican, ndlr) qui annonce que “l’archevêque de Lyon a traité avec une extrême responsabilité” ce dossier. »

Réagissant à de nombreux articles de presse interrogeant la gestion de cette affaire par le cardinal Barbarin, des évêques français lui ont également apporté leur soutien. Mgr Dubost, évêque d’Évry, mardi 8 mars, déclarait le premier à son sujet dans un entretien au quotidien "Le Parisien ": « Je le connais, il n’a absolument pas voulu cacher quoi que ce soit. (…) Il est probable qu’on ne lui a pas dit grand-chose. (…) S’il avait su, il aurait fait attention, il aurait bougé pour mettre ce prêtre à l’écart des enfants. » (source : AFP)

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